Le miel est un ingrédient très gourmand. En effet, les bienfaits du miel sont souvent vantés dans les magazines de santé et de diététique. Si le bien l’emporte sur les côtés négatifs, tout ingrédient consommé à outrance fini par être néfaste pour la santé. Nous vous proposons donc de voir au cœur de cet article les calories du miel et leurs effets sur l’organisme.
Les calories du miel et sa valeur nutritive
Ce produit de la ruche est tellement apprécié qu’il est difficile de s’en séparer. En effet, tout le monde ou presque possède un pot de miel dans le placard de sa cuisine.
Nous allons donc le passer à la loupe et inspecter sa valeur calorique et ses bienfaits nutritionnels. Par la suite, ses éléments nous permettrons de cerner si le miel peut être néfaste dans certaines situations.
En règle générale, le miel recouvre 304 calories pour 100 g. De facto, une cuillère à café représente 32 Kcal.
Dans ces 304 calories, il y a effectivement 82 grammes de sucre naturel (fructose, glucose, saccharose, maltose) résultant d’un procédé chimique obtenu à partir des enzymes salivaires de l’abeille. Ensuite, 17% de la matière est composée d’eau puis le dernier pourcent restant de micronutriments. Ceux-ci sont essentiellement des vitamine (A et B) ainsi que du calcium, du potassium, magnésium…
Ainsi, ce petit pour cent n’est pas totalement négligeable car il recouvre une bonne partie des bienfaits du miel. Bien qu’il soit composé en majorité de glucides, ces nutriments permettent de l’assimiler beaucoup plus rapidement que le sucre blanc. Ainsi, l’organisme récupère les apports dont il a besoin.
Si ce produit de la ruche est très sucré, à l’inverse du sucre raffiné, il n’est pas composé à 100% de glucides. Et c’est cet aspect qui est intéressant. Nottament lorsque le sucre naturel est intégré dans l’alimentation avec parcimonie.
L’impact du miel dans la prise de poids
De fait, le miel reste un aliment riche en glucides. Or, une alimentation riche en glucide est trop souvent responsable de la prise de poids ou de l’obésité. En effet, les dégâts du sucre sont visibles avec l’apparition beaucoup plus fréquente du diabète de type 2 qui se déclenche au cours de la vie. Cette hyperglycémie constante est un fait social et sanitaire de plus en plus récurrent.
Alors le miel est-il mauvais élève pour la santé ?
Effectivement, le miel a un pouvoir sucrant vertueux. Il reste beaucoup moins calorique que le sucre raffiné. Celui que l’on craint et qui cause des dégâts sur la santé à forte consommation. Cependant, l’organisme a besoin de glucide. Mais, elles doivent être bien réparties au cours de la journée. C’est ainsi que dans le cadre de la consommation de miel, il faudrait prendre en compte les apports journaliers. Et ceci pour ne pas dépasser le seuil recommandé. Ainsi, prendre une cuillère à café de miel dans un yaourt ou deux tartines au petit déjeuner n’est pas contre indiqué. En revanche, vider un pot de miel par gourmandise tout comme vous le feriez avec du Nutella ne peut être que néfaste pour la santé.
Et vous comprendrez parfaitement que tout est bon sauf l’excès.
Au final, une surconsommation de miel peut effectivement être à l’origine d’une prise de poids si elle n’est pas mesurée.
Une alternative au sucre chimique
Si le miel a l’avantage de procurer moins de risque pour la santé que le sucre chimique obtenu à partir de la betterave. Il est tout à fait possible de limiter sa consommation en alternant d’autres ingrédients à base de sucre naturel.
Ainsi, la personne souhaitant prendre soin de son capital santé via une alimentation raisonnée pourra idéalement alterner les ingrédients sucrés tout en incluant le miel.
Bien que le miel soit calorique, ses propriétés aromatiques viennent contrebalancer les effets néfastes du sucre. Cependant, l’estomac mettra plus de temps à le digérer qu’un sucre ordinaire. Sa teneur en glucides sera donc mieux considérée par l’organisme et au final plus nourrissante.
Car n’oubliez pas que le sucre chimique est addictif à la longue. C’est d’ailleurs les ajouts de sel et de sucre dans les produits de consommation ainsi que leur cumul qui ont de sévères répercussions sur la santé.
Ainsi, aux côtés du miel, il existe des solutions bénéfiques que vous pouvez idéalement intégrer au cours de la semaine.
D’autres ingrédients vertueux à conjuguer avec le miel
Si vous consommez le miel avec modération, c’est que vous avez tout compris. Néanmoins, pour ne pas tomber dans le piège de la surconsommation vous pouvez à tour de rôle alterner les jours avec d’autres agents sucrants. Nous vous les présentons dans l’ordre croissant.
Le meilleur du point de vue calorique est un ingrédient qui fait fureur depuis quelques années. D’ailleurs son indice calorique est très faible. Il s’agit du stévia dont l’apport calorique est compris entre 0 et 21 Kcal. Soit une valeur moindre que la cuillère de miel qui contient 32 calories. Cependant, à la longue, le stévia avec ses notes de réglisses devient un ingrédient ennuyeux.
Les calories du miel peuvent aussi être compensées, de temps à autre, par le sirop d’érable qui contient seulement 28 calories.
Ensuite, par le sirop d’érable qui contient une calorie de moins que le miel. Un pouvoir et un goût sucrant extraordinaire qui font de la plante mexicaine la grande amie du miel.
Enfin, le sucre de canne de couleur rousse souvent négligé car plus cher que le sucre blanc. Certes, il est moins dangereux que le sucre raffiné mais plus riche que le miel (38 calories).
Pour conclure, le miel de rucher est excellent pour la santé. Une consommation raisonnée ainsi que la présence d’antioxydants en font un ingrédient noble. Les calories du miel sont certes importantes. Une alimentation saine et variée sera le seul engagement susceptible de contrôler votre apport en sucre.
En effet, cet aliment complet reste tout de même meilleur que les sucres transformés. Si vous souhaitez maintenir un index glycémique bas, privilégiez le miel d’oranger dont l’indice calorique est inférieur à 30.