Tout le monde aime le manger à la petite cuillère. Le miel, c’est la douceur appréciée de tous qui ravive les papilles et procure du plaisir. Un vrai bonheur qui a de l’effet sur l’anxiété et la dépression. C’est pour cela que la médecine s’y intéresse tout particulièrement dans le cadre de la psychothérapie. Parmi les effets désirables du miel : sa capacité à refermer les plaies et les brûlures. Une fonction que nous allons voir dans les détails au cours de cette démonstration.
Tous les miels sont cicatrisants
Nos mamies connaissaient déjà les vertus des miels cicatrisants. Longtemps discréditée, la méthode naturelle est en bonne voie et intéresse fortement l’industrie pharmaceutique. Pour que le lecteur saisisse la portée des produits naturels, sachez que les médicaments en contiennent une multitude. Bien que les formules soient complexes, elles comportent évidemment des ingrédients nobles. Car la nature est porteuse, à travers ses produits, de remèdes surprenants pour lutter contre les maladies.
Concernant les miels cicatrisants, cette fonction était connue depuis belle lurette par les populations d’Orient. D’ailleurs, le miel était le substitut idéal au mercurochrome et au pansement. Dans les temps anciens, les plaies étaient nettoyées à l’eau puis le miel était directement appliqué sur la blessure.
Pourquoi le miel facilite la cicatrisation des plaies et des brûlures ?
Le miel est un excellent cicatrisant. Sa composition ainsi que les molécules présentes dans sa formule en font un désinfectant et cicatrisant de premier plan. En effet, le miel est un ingrédient riche en fructose et faible en eau. Sa teneur en h2o est inférieure à 20%. Or, nous savons tous que l’eau est un composé liquide très sensible à la prolifération des microbes et bactéries.
Sa faible quantité en eau est donc la première hypothèse qui révèle une piste confortant l’idée que le miel stimule la cicatrisation.
Le miel cicatrisant une belle histoire
Mais c’est l’acide formique antiseptique ainsi que les inhibines qui vont assurer au miel son pouvoir cicatrisant remarquable. L’inhibine n’est autre que la molécule présente dans l’eau oxygénée. Le médicament que nous utilisons en abondance pour désinfecter les plaies lors des blessures ou des brûlures. Et c’est spécialement la butineuse qui sécrète cette substance grâce à ses enzymes salivaires lorsqu’elle butine les fleurs. Ainsi, le pouvoir miel cicatrisant, c’est avant tout une histoire d’abeille.
Dès lors, vous pouvez facilement comprendre que tous les miels sont désormais cicatrisants. Et ceci lorsqu’il résulte de procédés de fabrication noble dans les ruches. Puis lorsqu’il s’agit de produits authentiques non altérés.
La composition acide du miel va aussi jouer un rôle majeur pour réguler les tissus sanguins et les aider à reconstituer l’épiderme. Cette fonction accélère le processus de cicatrisation.
Mais le miel est aussi un ingrédient complet pour guérir les plaies. En effet, son action permet de nettoyer la plaie et la désinfecter. Puis à soulager la douleur résultant de la blessure. Ce qui lui vaut le titre de pansement universel.
Il s’utilise autant sur les petits bobos que sur les plaies chroniques. Cependant, dans ce cas bien précis, le traitement du médecin doit avant tout être privilégié. Mais, il est toujours possible de compléter le traitement en appliquant du miel.
Comment s’applique ce pansement naturel sur les plaies et les brûlures ?
Le mode d’emploi est clair et précis. Tout le monde peut s’appliquer un miel cicatrisant. Le protocole nécessite juste un produit d’excellente qualité dont les propriétés thérapeutiques sont avérées. Cela peut être un miel d’eucalyptus, de chêne ou de forêt. Mais nous verrons plus tard que certains miels ont des facultés cicatrisantes supérieures à d’autres.
Bien que le miel ait des vertus, n’hésitez pas en premier lieu à utiliser un antiseptique sur une plaie ouverte. Une fois bien nettoyée, séchée ou coagulée, munissez-vous d’une spatule en bois pour pouvoir appliquer aisément le miel. Cet ustensile permettra de l’étaler au mieux sur les parties ciblées. Faites-le subtilement et de façon uniforme en recouvrant toute la partie à traiter.
Ensuite, il convient d’appliquer de petites compresses pour recouvrir la plaie et ainsi éviter tous frottements. Ce petit juste anodin fait office de pansement pour protéger la blessure.
Appliquez ce processus tous les jours jusqu’à ce que la plaie ou la brûlure se referme complètement. A ce stade, le processus n’est pas fini. Il faudra continuer à utiliser le miel cicatrisant toutes les 48 heures. Et ceci pour atténuer la visibilité de la cicatrice et qu’elle soit plus discrète avec le temps. En effet, le pouvoir cicatrisant permet de bien refermer la cicatrice.
Quel est le meilleur miel cicatrisant ?
Des variétés de miels, il en existe des milliers (tels que le miel de thym) alors comment s’y retrouver sans se perdre dans les ruches. Comme cité précédemment tous les miels sont cicatrisants par nature. Car cela dépend de l’abeille qui sécrète des enzymes par elle-même.
Vous pouvez déjà vous faire une idée du pouvoir du miel juste en analysant ses effets sur la toux. Il en est de même sur les blessures.
Si les miels monofloraux sont sans aucun doute les meilleurs cicatrisants. Le miel de thym et de lavande grâce au pouvoir soulageant de ses plantes sont excellents quand il convient de soigner les coupures.
Cependant, le grand gagnant dans ce domaine, c’est le miel venant du confins du globe terrestre. En l’espèce, il s’agit du miel de Manouka dont l’effet cicatrisant vous coutera un bras. Eh oui, s’il est vertueux, sachez que c’est le best-seller en matière de prix.
Sans effet secondaire, il s’avère que le miel de Manouka a les propriétés antimicrobiennes et antifongiques les plus extraordinaires au monde. Et cela résulte de l’écosystème dans lequel il est produit. Un environnement où la nature est reine et reprend idéalement ses droits. Ce qui permet de faire abonder les butineuses en masse. Car sachez-le, les pesticides sont la première cause de disparition des abeilles.
Concernant les pouvoirs cicatrisants du miel de Manouka, sa cause est à rechercher dans sa concentration plus forte en peroxyde d’hydrogène. Et c’est essentiellement ce facteur non négligeable qui prévaut sur les autres miels.